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C’est un de ces jours où on n’a pas la force, où on ne sait pas. Un de ces jours emplis de doutes, de contradictions. Un de ces jours où la motivation, la hargne nous fait défaut. L’impression d’avoir tout donné, de ne plus avoir de jus. C’est aussi un de ces jours où la réalité nous rattrape, où l’on a envie/besoin d’une oreille attentive, d’une épaule amicale, mais on n’ose pas. Et puis on ne sait pas. Tant d’émotions contradictoires, on ne s’entend plus penser. Puis, l’inaction prend le pas. On se retrouve recroquevillé sous une couette, pensant, regrettant de n’avoir pas essayé, regrettant de ne pas savoir comment essayer. Se sentir seul… Se sentir seul…

La solitude n’est pas le lot des esseulés, la solitude n’est pas le lot des personnes seules. On peut être seul sans être tout seul. Nous ressentons tous de la solitude. Certains moins d’autres, certains s’y plaisent… Enfin certains ne savent pas comment faire…

Ne pas savoir comment faire est un handicap. Douter perpétuellement est un handicap. « Dis tu crois qu’elle m’aime bien ? », « non mais j’ose pas l’embêter », voici comment on s’enferme. Puis on se dit qu’on essaiera demain… Ou après demain. Un jour. Et on se remet a penser. Les paupières deviennent lourdes. On se répète avec une conviction de moins en moins audible, « allez demain, on s’y met. Puis on s’endort. Oui, c’est un des ces jours…