Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de mon père (le chanceux, 2 fêtes pour lui à quelques jours d’intervalles) et je ne cesse de penser à ce poème de Maurice Carême que l’on nous faisait ressortir à chaque fête des pères à l’école primaire.
Mon père aimé, mon père à moi.
Toi qui me fais bondir sur tes genoux,
Comme un chamois.Que pourrais-je te dire
Que tu ne sais déjà ?Il fait si doux
Quand ton sourire
Éclaire tout
sous notre toit !Je me sens fort, je me sens roi
quand je marche à côté de toi.
J’aime mon père (c’est normal me direz-vous). On le retrouve dans certains traits de mon caractère, les meilleurs j’ose le croire. Avec mon père, on ne se fait pas énormément de confidences mais je sais qu’il sera toujours là pour moi, quelque soit le souci.
C’est mon père qui m’a transmis l’amour de la musique, des livres, des belles photos et des belles histoires. C’est mon père qui m’a appris la Soul, le Blues, le Jazz.
C’est aussi mon père qui m’a appris qu’il ne faut jamais baisser les bras, jamais ! Et ne pas avoir peur d’avoir des projets même s’il y en a par milliers. Toutes les petites files (oui je reste une petite fille) le disent mais oui mon papa à moi, c’est le meilleur, le plus beau, l’homme de ma vie.
Quand j’étais petite, il n’était pas souvent là. Il partait souvent en mission dans d’autres pays, des semaines, des mois, des années… Je me souviens être tombée malade de tristesse une fois (si, si je vous jure vraiment malade). Une autre fois, les policiers à l’aéroport ont dû demander à ma mère de me calmer tellement je pleurais et tapais sur les vitres en le regardant partir. Voilà, vous savez maintenant à quel point, je suis attachée à mon père.
Aujourd’hui, il a 61 ans, 5 poils blancs sur son bouc et il est toujours le plus beau ! (Vous voyez il n’a pas changé du tout comparé à la première photo)
