Comme je l’avais dit la semaine sera éprouvante. Et dès aujourd’hui ce fut le cas. Je n’ai pas pu mettre en place une seule des choses de ma liste, tellement j’étais surmenée. Je me faisais à dîner lorsque j’ai reçu un mail. Le mail de trop pour la journée. Nonchalamment, j’ai éteint le feu, suis sortie de l’appartement et j’ai marché. Les larmes ont commencé à couler toutes seules sur mes joues et je n’en avais rien à faire. Pas envie de me cacher, pas envie de les essuyer et puisque je n’avais personne à qui les montrer en rentrant et bien je les montrerais au monde entier. Je n’en avais rien à faire du regard de ceux qui avaient l’air compatissant, ni de ceux qui faisaient semblant de ne pas me voir. J’ai pleuré parfois en silence, parfois un peu moins. Je me suis parfois arrêtée et ai pleuré là debout, sans bouger. J’ai pleuré à en tarir la source si tant est qu’elle puisse être tarie. J’ai marché. J’ai évacué.

Aujourd’hui j’ai pleuré dans la rue et je n’en ai pas honte. It’s okay not to be okay